Après avoir débuté dans le secteur de l’insertion professionnelle, Julie Doye a accompagné les mairies dans la passation de délégation de service public de leur crèche, puis intégré la direction commerciale d’un groupe national de gestion de crèches. Une expérience de plus de 15 ans dont elle fait profiter VYV 3 depuis mars 2020. Eclairage.
Quels sont les grands enjeux liés au secteur de la petite enfance ?
Développer l’offre d’accueil de jeunes enfants, collective ou individuelle, est une priorité nationale. Les trois premières années d’un enfant sont déterminantes, il gagne à être entouré, stimulé… Il s’agit d’un investissement social majeur. Or, et alors que la crèche demeure le mode de garde le plus demandé par les familles, il manque plus de 200 000 places. Pour les parents, cela répond aussi à un enjeu d’équilibre entre vie professionnelle et familiale.
Vous avez rejoint VYV3 en mars 2020. Quelles sont vos premières impressions
Je constate que VYV3 a toute sa place en tant qu’acteur mutualiste, à côté des crèches associatives ou privées. J’ai été particulièrement impressionnée par l’importance accordée à la prévention et au handicap, des sujets qui innervent toute l’entreprise et dépassent la seule filière Enfance Famille. Cela mérite d’être plus mis en avant, il faut davantage travailler sur la marque Main dans la main et capitaliser sur les belles pratiques, à l’image du programme Santé environnementale décliné dans les Pays de la Loire. La crèche gagne l’entreprise est aussi une belle initiative : elle permet au Groupe de diversifier son offre de services et favorise les passerelles entre ses différentes entités.
Quelle est votre feuille de route ?
Ma priorité sera de poursuivre le travail engagé et d’accompagner les unions dans l’amélioration de leur performance économique, en maintenant bien sûr la qualité de service. Il nous faut aussi développer l’offre de services, et en particulier ouvrir de nouvelles crèches, répondre aux appels d’offres des collectivités, proposer des prestations innovantes liées à la parentalité… Enfin, pour structurer la filière, nous avons constitué des groupes de travail sur plusieurs sujets : mieux répondre aux besoins des entreprises, aux appels d’offres, fixer des indicateurs de performance… Il y a un foisonnement de beaux projets et beaucoup d’envie ! Et je sais que je peux compter sur des collaborateurs engagés !
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